jeudi 27 novembre 2008

Boutin et les SDF

Mme Boutin veut faire une loi pour obliger les SDF à se loger pendant les périodes de froid (le reste du temps tu peux crever), et en parallèle, le gouvernement donne une amende de 12000 euros aux associations d'aides aux sans abris et leur confisque 200 toiles de tentes destinées aux SDF!
Avec les centaines de milliards que vous donnez aux banques et aux entreprises, vous ne réussissez pas à trouver quelques millions pour construire des logements pour ces personnes?
Quelle honte!

Redevance Télé

Le président du pouvoir d'achat nous a dit qu'il n'augmentera pas la redevance télé pour financer le manque à gagner suite à la suppression de la pub sur le service public.
Alors, il va faire voter une loi pour mettre une taxe sur les ordinateurs de 135 euros par an!!
Conclusion: la redevanxce à doublée!!
Bravo, Sarko, t'as tout faux!

dimanche 23 novembre 2008

La règle de trois bidouillée par Darcos

Chaque jour de grève, chaque manifestation est l’occasion d’un match de catch statistique.
On sait avant qu’il commence qu’il y aura au minimum un écart de 1 à 2 entre les chiffres de manifestants ou de grévistes «selon la police» et les chiffres «selon les organisateurs».
On s’y est habitué, on en rigole et pourtant, derrière cette bataille de chiffres et de com’, il y a des enjeux politiques majeurs et de petites manipulations pas classes.
L’exemple de la grève d’hier est très parlant.
En trois temps et un mouvement.
Premier temps : tôt le matin, le ministre Darcos matamore sur RTL en expliquant que les syndicats ne représentent qu’eux-mêmes, qu’ils sont réac' et que de toute façon la grève sera minoritaire dans le second degré.
Deuxième temps : les syndicats répercutant les remontées des établissements estiment qu’au moins un enseignant du secondaire sur deux est en grève.
Troisième temps : en pleine manif, le ministère annonce 24,41% de grévistes dans le secondaire. La grève est minoritaire et Darcos se pose en chevalier blanc de l'immense majorité silencieuse. On notera sans sourire la précision du taux au centième près. Ça fait vrai !
D’ailleurs ça l’est... selon le mode de calcul adopté...
Un peu de pédagogie :
Jusqu’alors et selon une logique implacable, le calcul du taux de grévistes était simple :
on prend par établissement le nombre de grévistes, on le divise par le nombre de professeurs attendus et on multiplie par 100.
Prenons un exemple : le collège Schmul dans lequel sont nommés 60 enseignants.
Chaque jeudi, 43 d’entre eux travaillent (ben ouais ces fainéants de profs ne font que 18 heures de cours, alors forcément les plus chanceux d’entre eux ont une journée de non-cours dans la semaine).
Hier, sur ces 43 profs, 3 étaient absents pour des raisons diverses mais légales (maladie, garde d’enfant, mariage, divorce, garde à vue…). 40 profs étaient donc attendus au collège pour travailler. 20 d’entre eux étaient en grève.
On applique le calcul : 20 divisé par 40 multiplié par 100 =… 50%. Ça semble implacable.
C’est compter sans l’imagination zélée du ministère. Il a trouvé comment faire baisser les taux de grévistes sans en changer le nombre.
Ben ouais, il suffit de diviser le nombre de grévistes par un dénominateur plus grand.
On ne divise plus le nombre de grévistes par le nombre de profs censés travailler mais par le nombre de profs tout court.
Les non travailleurs et les absents sont donc comptés comme non grévistes.
Et hop : 20 divisé par 60 multiplié par 100 = 33,33%
C’est mieux que de faire voter les morts !

vendredi 21 novembre 2008

Stop au mépris!

Ce gouvernement n'a de cesse de retourner les gens les uns contre les autres : les banlieusards, les immigrés, les profs, les cheminots, les chomeurs, les juristes, tous ceux qui ne pensent pas comme eux!

Il y en a marre de ce gouvernement qui pourrit la France et la mine, qui nous mène à la catastrophe, à ce gouvernement qui s'engraisse et engraisse leurs amis en se foutant de 98% des gens de ce pays. Marre de ce gouvernement qui nous parle d'identité, de sécurité. Merci à vous les cancrelats!

jeudi 20 novembre 2008

Sarkozy et Darcos

Ils veulent supprimer l'histoire-géo dès 15 ans à l'école, mais pourquoi?
- Réunir les ministres européens à Vichy et faire oublier de quoi cette ville fut la capitale et le symbole!
- Mieux admirer le colonialisme, le paternalisme et le cléricalisme d'antan
- Epargner l'apprentissage de tant de dates funestes et qui portent malheur: 1789, 1830,1848,1936,1944,1945...
- Esquiver les questions gênantes des géographies sur l'habitat humain, le climat, l'écologie, et le remodelage de la planète par les flux financiers.
- Ruiner définitivement la culture historique, base de citoyenneté et du vivre ensemble
Ils veulent faire de nos enfants des êtres soumis, dénués d'esprit critique et d'analyse, incapables de s'opposer en connaissance de cause aux régimes politiques destructeurs de l'humanité

mardi 11 novembre 2008

adieu démocratie!!

A tous ceux qui s'expriment sur le net pour faire savoir leur mécontentement,leur dégoût; bientôt, le ministère va pouvoir vous épingler à son nouveau tableau de chasse : il vient de lancer un appel d'offres pour mettre en place un système de veille de l'opinion... ça veut dire quoi ?
lisez ci-dessous le cahier des clauses particulières... en gros, le boulot demandé c'est de pister sur internet les sites de syndicats, les messageries les sites militants d'associations, de mouvements revendicatifs ou alternatifs, de leaders d'opinion , les pages personnelles, les réseaux sociaux ainsi que les appels et pétitions en ligne..."
De mieux en mieux, on nage en plein cauchemar !
big brother est vraiment là ...

ARTICLE 5 - DESCRIPTION DES PRESTATIONS
5.1 Présentation
5.1.1 Objectif
Le dispositif de veille en question vise, en particulier sur Internet, à :
􀂃 Identifier les thèmes stratégiques (pérennes, prévisibles ou émergents)
􀂃 Identifier et analyser les sources stratégiques ou structurant l’opinion
􀂃 Repérer les leaders d’opinion, les lanceurs d’alerte et analyser leur potentiel d’influence et
leur capacité à se constituer en réseau
􀂃 Décrypter les sources des débats et leurs modes de propagation
􀂃 Repérer les informations signifiantes (en particulier les signaux faibles)
􀂃 Suivre les informations signifiantes dans le temps
􀂃 Relever des indicateurs quantitatifs (volume des contributions, nombre de commentaires,
audience, etc.)
􀂃 Rapprocher ces informations et les interpréter
􀂃 Anticiper et évaluer les risques de contagion et de crise
􀂃 Alerter et préconiser en conséquence
Les informations signifiantes pertinentes sont celles qui préfigurent un débat, un « risque opinion »
potentiel, une crise ou tout temps fort à venir dans lesquels les ministères se trouveraient impliqués.
5.1.2 Sources surveillées
La veille sur Internet portera sur les sources stratégiques en ligne : sites « commentateurs » de l’actualité,
revendicatifs, informatifs, participatifs, politiques, etc. Elle portera ainsi sur les médias en ligne, les sites de
syndicats, de partis politiques, les portails thématiques ou régionaux, les sites militants d’associations, de
mouvements revendicatifs ou alternatifs, de leaders d’opinion. La veille portera également sur les moteurs
généralistes, les forums grand public et spécialisés, les blogs, les pages personnelles, les réseaux sociaux,
ainsi que sur les appels et pétitions en ligne, et sur les autres formats de diffusion (vidéos, etc.)
Les sources d’informations formelles que sont la presse écrite, les dépêches d’agences de presse, la
presse professionnelle spécialisée, les débats des assemblées, les rapports publics, les baromètres,
études et sondages seront également surveillées et traitées.
Les interactions entre des sources de nature différente, les passages de relais d’un media à l’autre seront
soigneusement analysés.
5.1.3 Finalités
L’analyse attendue des principaux arguments, des critiques et des tendances, à partir du corpus
défini, tous les canaux étant pris en compte, donnera lieu à des notes de synthèse (rapport quotidien,
note de synthèse hebdomadaire, cartographie commentée des acteurs et débats en présence).
Plus particulièrement en matière de veille Internet, l’analyse permettra un suivi précis de l’évolution
l’opinion internaute et des arguments émergents relayés et commentés sur ce canal.
5.2 Prestations à réaliser
5.2.1 Définition des thèmes
Les thème(s) pérennes ou prévisibles sont prédéfini(s) par la personne publique. Ils varient selon
l’actualité, le calendrier de travail des deux ministères, en fonction des échéances (parlementaires,
médiatiques, événementielles…) auxquelles sont soumis le ministre chargé de l’Education nationale et
ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Les thèmes émergents sont signalés par le prestataire. Les thèmes émergents seront identifiés dans
cadre de l’activité de veille Internet qui permettra de mieux anticiper les mouvements d’opinion et les
critiques et de détecter systématiquement les signaux faibles de crise.
Toute nouvelle veille thématique donne lieu à une réunion de lancement, à la constitution du corpus
à observer et analyser, à une cartographie détaillée de ce corpus et des types d’arguments et de
critiques en présence.
Un plan de veille constituera le référentiel commun entre le ministère et le prestataire. Il sera
formalisé et mis à disposition du ministère.
5.2.2 Livrables attendus
La veille est active : quotidienne, hebdomadaire et accompagnée de recommandations (ou non).
La veille doit être avant tout anticipatrice, analytique et synthétique (et non descriptive). Elle
apportera des indicateurs tant qualitatifs que quantitatifs.
Plusieurs produits de veille pourront être élaborés suivant une périodicité hebdomadaire,
quotidienne ou autre (à définir en fonction de l’actualité) :
- la note de veille éducation (tous sujets confondus)
- la note de veille enseignement supérieur (tous sujets confondus)
- la note de veille recherche (tous sujets confondus)
- la note de veille thématique (un seul sujet couvert)
- la cartographie commentée des acteurs et des débats en présence (un seul thème ou un seul
acteur couvert)
Clé de voûte du dispositif de veille, le passage en « mode alerte » visera à transmettre
systématiquement les informations stratégiques ou les signaux faibles susceptibles de monter de
manière inhabituellement accélérée.
Les notes de veille pourront porter ou sur l’ensemble des canaux (média traditionnels et Internet
formel et informel) ou être limitées à l’internet (cf. liste des produits au bordereau des prix).
Les vidéos, pétitions en ligne, appels à démission, doivent être suivis avec une attention particulière et
signalées en temps réel.
Des éléments quantitatifs (nombre d’interventions, nombre de commentaires, mots les plus fréquemment
cités) seront systématiquement inclus. L’audience et l’influence des sources et des relais seront précisées.
Aucune donnée brute ne sera transmise. Les informations recueillies seront toujours analysées, recoupées,
synthétisées, mises en perspective, et comparées dans le temps. Les verbatims auront une valeur
d’exemple ou d’illustration. Les synthèses devront être lisibles et facilement appropriables. Une
présentation qui facilite la lecture et l’appropriation, tout en préservant la profondeur de l’analyse et
l’exhaustivité du corpus, sera fortement appréciée.
La date et l’heure de réception des notes de veille sera fixée par le ministère. Compte tenu de la nature
même des objectifs du dispositif de veille (mesurer la compréhension des problématiques en particulier
dans les communautés online, détecter les signaux avant-coureurs, identifier les réseaux d’influence) la
date et l’horaire de réception des livrables devront être rigoureusement respectés.
Des échanges réguliers entre le prestataire et le ministère pour ajuster les enjeux du moment, commenter
la livraison d’une note et partager les connaissances en matière de veille auront lieu régulièrement.
Lorsqu’un thème sera « clos », le prestataire fournira un document récapitulatif de la veille réalisée
pour aider le ministère à calculer le retour sur investissement pour cette opération. A l’échéance
du marché, le prestataire fournira également un récapitulatif détaillé des prestations réalisées dans
l’année.